Journée mondiale du refus de la misère: une mobilisation quotidienne à la Croix-Rouge de Belgique
A l’occasion de la Journée Mondiale du Refus de la Misère ce 17 octobre, profitons-en pour faire un tour d’horizon des actions que mène la Croix-Rouge de Belgique tout au long de l’année pour lutter contre la vulnérabilité.
Les épiceries sociales et l’aide en cascade
En 2016, ce ne sont pas moins de 31 épiceries sociales qui, à travers Bruxelles et la Wallonie, ont aidé 5329 familles à faire leurs courses. Au total, ce sont près de 10.000 personnes, qui ont pu se nourrir correctement grâce à ce dispositif. Au quotidien, 251 volontaires s’investissent dans cette action à travers la Belgique francophone.
L’aide alimentaire, en général
Toujours en 2016, la Croix-Rouge de Belgique et ses volontaires ont distribués24.838 colis alimentaires à 9.431 bénéficiaires différents. 9 bars à soupeont servi 22.820 repas à 2.158 bénéficiaires différents et 290 chèques repas ont été distribués à 232 personnes.
L’aide alimentaire d’urgence
Pour répondre aux situations d’urgence, 2.882 colis alimentaires d’urgence ont été distribués et 893 accès d’urgence aux épiceries sociales ont été offerts.
Les chiffres relatifs à l’action sociale et l’aide alimentaire de la Croix-Rouge de Belgique augmentent chaque année.
Un risque accru pour les familles monoparentales
Rappelons qu’en Wallonie, 46% des familles monoparentales vivent avec des revenus inférieurs au seuil de pauvreté. Le taux de pauvreté de ces familles est non seulement très élevé en soi (près d’une famille sur deux), mais il s’élève à près de deux fois celui pour l’ensemble des ménages wallons (19,4%).
On observe également ce risque accru de pauvreté des familles monoparentales à travers les conditions de vie :
- 17% des familles monoparentales n’ont pas les moyens de manger un repas protéiné tous les deux jours (viande, poisson ou équivalent végétarien)
- 17% ne peuvent pas chauffer correctement leur logement
- 18% n’ont pas de voiture (pour des raisons financières)
- 22% doivent faire face à des arriérés de paiement (loyer, emprunt, factures d’énergie, télécommunications…)
- 61% ne peuvent pas partir en vacances une semaine par an (même en Belgique)
- 69% n’ont pas d’épargne disponible permettant de faire face à une dépense imprévue de l’ordre de 1 000€